Les Costumes

Nouvel ecusson

Tchantchès et Nanesse

Tchantchès (François) s’habille traditionnellement en sarrau bleu, casquette noire et foulard rouge, c'est-à-dire, le costume des ouvriers liégeois, principalement au XIXè siècle.

Nanesse (Agnès) la compagne de Tchantchès, qui n’est pas marié car il tient trop à sa liberté, est vêtue comme une ouvrière, femme de ménage même, avec son fichu sur la tête.

Les membres

Les compagnons ou kipagnons da Tchantchès portent le sarrau gris des bourgeois de Liège. Un pantalon noir, le chapeau « haut de forme », et la médaille de la Confrérie autour du cou. Le ruban est bleu et blanc pour les administrateurs et bleu pour les « simples » membres. Quant aux kipagnonnes, elles s’habillent en travailleuses de l’époque (XIXe siècle), comme les cotiresses. Les cotiresses étaient les femmes d’Outre-Meuse qui portaient sur la tête un panier tressés plein de fruits et légumes. Ceux-ci étaient cultivés en Outre-Meuse, dans les cortils ou potagers, apportés aux différents marchés de Liège, dont celui de la Place du Marché. Certaines étaient porteuses de pains.

Lors de festivités où la Confrérie est invitée à parader dans un cortège, les membres revêtent alors des costumes historiques. Comme par exemple lors des festivités du 15 août en Outre-Meuse.

 

LE CORTÈGE

 Les costumes du cortège sont inspirés de ceux des marionnettes du Musée Tchantchès.

 

 Tchantchès et Nanesse ouvrent la marche. Tchantchès porte une marionnette à tringle le représentant.

Quelques pas derrière … l’Empereur lui-même …

Charlemagne : personnage historique faisant l’unanimité en Europe : la France, l’Allemagne et la Belgique se l’approprient, mais il est Liégeois, na ! Allez, Jupille ou Herstal, mais c’est kif-kif. Il est le Sire qu’est Empereur, comme dit Tchantchès. L’empereur à la barbe fleurie défile dans son presti-gieux costume pourpre.

Derrière l’empereur, ses trois fidèles conseillers ...

Roland de Roncevaux, dit Roland le Preux: son beau costume bleu et surtout son casque à tête de lion en font une cible de choix pour les photographes. Il ne quitte jamais sa prestigieuse épée « Durandal ». Il est mort – souvenons-nous de la légende – à la bataille Roncevaux … parce que Tchantchès qui était censé veiller sur lui était allé se reposer ;

Turpin, l’évêque. On dit qu’il fut félon, mais pas encore dans notre cortège ;

Olivier de Vienne : le chevalier, fidèle ami et conseiller, est dans tous les coups. Son épée s’appelle « Glorieuse ». Tout comme Roland, il mourra à Roncevaux.

 

 

 

Tous les trois ont à cœur de rappeler à Charlemagne qu’il faut « pauser » de temps à autre pour se restaurer et ne pas laisser la soif les affaiblir.

Derrière les trois compères, suivent :

Les Quatre Fils Aymon… dont un nombre incalculable de villes européennes se targuent de les avoir comme concitoyens. Mais... Mais oui, ils sont « Liégeois ». Ils vont cependant avoir une bis-brouille avec Charlemagne et devront fuir grâce au Cheval Bayard. Mais, au sein de la Confrérie, ils sont encore fidèles à l’empereur.

Les marionnettes du Musée Tchantchès les affublent d’une pilosité permettant de les distinguer :

Renaud, l’aîné porte une belle moustache et une barbiche ;

Guichard, le puîné : sa moustache et barbichette sont un peu plus petites ;

Richard, le troisième n'arbore qu'une mini barbichette ;

Allard, le cadet, n'a pas de barbe mais une "toute-petite-mini" (un point) moustache.

Et ferment la marche :

les autres kipagnons, en sarrau gris, et kipagnonnes, en costume traditionnel. Il se peut qu’ils se promènent entre les autres membres et ils leur arrivent de distribuer des chiques ou du pèkèt.

Dernière mise à jour : 19 novembre 2020

Date de dernière mise à jour : 19/11/2020

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